CAUSONS
UN PEU !
Q : Y
a-t-il un moyen ou une action qu’il faudrait entreprendre pour que le pays
puisse un jour évoluer ?
R :
oui, il y a un seul secteur qui doit être réformé, modifié et ajusté à la
spécificité du pays.
Q :
lequel ?
R :
bien évidemment, c’est le secteur instructif !
Q : comment
peut-on y parvenir ?
R : j’ai
bien peur que ça ne soit trop tard, voir même impossible. On est déjà arrivé au
point de « non retour ». Cela fait malheureusement des décennies, que
notre enseignement en général, et notre système éducatif en particulier, soient
malades. Actuellement ils sont en phase de métastase. Franchement, Je ne vois
pas comment on peut guérir un corps déjà agonisant !
Q : il
doit bien y avoir une solution ! Tant qu’il y a de la vie, il y a de
l’espoir !
R :
c’est certain, mais pour cela, il va falloir d’abord que le gouvernement, soit au
moins conscient de la gravité de la situation, (chose qui ne se voit pas du
tout). Ensuite il faudrait choisir la bonne personne qui pourrait relever ce grand
défi. Cette personne n’est pas censée appartenir
à un parti politique quelconque, mais doit surtout être assez qualifiée, et en
mesure d’adapter des méthodes pédagogiques qui vont avec nos coutumes,
mentalités et croyances. Finalement, il faudrait investir des moyens humains et
matériels gigantesques si on veut vraiment se rattraper, dans les quelques
années à venir.
Q :
qu’entendons-nous par une personne « qualifiée » ?
R : comme
vous le savez, souvent chez-nous, c’est le manque de compétences de certains
responsables, qui nous a toujours fait défaut. Généralement, les gens qualifiés
ou qui ont des connaissances et de l’expérience, n’adhérent presque jamais à la
politique, à cause de l’incompétence ou du manque de savoir faire, de nombreux leaders
politiciens. Il est donc peu probable de trouver, au sein d’un parti politique,
des personnes qui pourraient avoir le profil adéquat à un quelconque poste gouvernemental.
Q :
beaucoup de gens vont dire que ce que vous dites n’est pas vrai !
R : la
question : si c’est vrai ou faut, n’est pas importante. C’est plutôt, ce
qui est réel ou visible qui compte. Quand le jugement est basé sur des faits
observés ou vécus et non pas, sur des sentiments ou des ressentis, il n y a pas
d’autres alternatives. Il faut donc admettre et avouer la réalité des choses. De
mon coté, j’ai toujours appris par la force du métier, à ne me baser que sur ce
qui est concret et palpable. Sinon, je ne serais pas certainement ici, entrain
de vous causer.
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