L’ABSENCE
DU SAVOIR-VIVRE !
Un pays
ne pourrait jamais prétendre ou aspirer à l’évolution et aux progrès, s’il
manque d’organisation et de structure dans ses institutions ou organismes. Pour
ce faire il n y a - à ma connaissance - qu’un seul et unique moyen :
l’enseignement et l’éducation.
On
pourrait certes, construire et ériger tout ce que nous voulons : des routes,
des usines des hôpitaux, des écoles, ou même des montagnes et des rivières. On
pourrait aussi instaurer des lois, des règles et des procédures, susceptibles
d’assurer le bon fonctionnement et la bonne marche de ces établissements et
secteurs. Mais, si les responsables et les décideurs, ou si les opérateurs et
les bénéficiaires, manquent tous, de savoirs, de compétences et de civismes, il
est serait bien inutile de s’attendre aux résultats escomptés ou voulus.
Tout ce
qui est matériels, infrastructures, lois, procédures…etc. restent étroitement
liés à l’être humain qui les utilise, manipule et instaure. Ils sont évidemment
faits par l’homme, et pour l’homme lui-même. Malheureusement, la tendance
observée et répandue chez-nous, c’est que souvent ces mêmes législateurs, oublient
ou ne veulent pas se considérés comme de simples citoyens normalement censés,
donner le bon exemple et respecter les lois et les règles qu’ils ont eux-mêmes
établi.
L’origine
du problème vient essentiellement de la qualité et de la méthode de notre
système éducatif qui ne cesse de se dégrader d’année en année. Vous voyez
certes beaucoup de gens, responsables, instruits et diplômés, qui ne manquent
pas de technicités ou de compétences dans leur domaine, mais qui manquent
affreusement de certains comportements qui sont vraiment élémentaires. Ils n’adoptent
aucun sens d’écoute ou de discussion, aucun respect à autrui et aucun civisme
ou patriotisme. Leurs manières et attitudes donnent souvent l’impression qu’ils
sont, soi des supermen, soi des super-cons.
Moralité,
l’enseignement de base qui devrait être normalement orienté ou axé, sur le
savoir-vivre, le respect de soi et des autres, l’amour de la patrie et les
bonnes vertus de l’islam, est loin d’être la vocation des responsables. Les
enfants doivent être normalement modelés et façonnés, dés leur bas âges. La
manière et la pédagogie doivent être adaptées correctement, à notre mentalité, nos
coutumes et notre religion. Si le travail se fait convenablement à l’école, on
pourrait assister à des enfants qui vont faire des remarques ou donner des
leçons, à leurs parents quant ils les voient se comporter maladroitement, c’est
le cas qu’on observe chez nombreux pays développés.
Ce n’est surtout
pas qu’avec des phrases telles que : « Driss a manger la pomme de
Mohamed », ou « Farid a frappé Fatima », qu’on pourrait arriver
à éduquer ou former les générations futures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire