Encore une nouvelle semaine de campagne sur les accidents routiers,
plus de 500 associations mobilisées, un nombre considérable de personnes, de
moyens logistiques et des sommes d’argents qui seront encore investis. Tout cela
sera certes sans résultats et sans aboutissement comme d’habitude, on répète
les mêmes choses, les mêmes actions et on suit toujours les mêmes procédés qui
ne mènent rien. Le nombre de morts et de
blessés ne cessent d’augmenter, bien qu’on dit que nous avons des coachs, des experts
et des spécialistes en ingénierie qui normalement sont censés apporter des
solutions appropriées et proposer des stratégies efficaces pour luter contre
cette hécatombe, qui ne cesse de ruiner les caisses de l’état, qui fait des
milliers d’orphelins ou à défaut des handicapés qu’il faudrait prendre en
charge.
Quand il y a un mal, un problème ou un dysfonctionnement
dans un secteur quelconque, tout le secret ou la technique, réside essentiellement
dans le diagnostic de la situation par une lecture des données, éléments et détails
observés qui sont à l’origine du mal. En effet, la phase la plus délicate chez
un médecin consiste surtout à identifier exactement et sans erreur, de quoi
souffre son patient et non de se contenter de donner des médicaments en se
basant sur des suppositions probables et incertaines.
Ma réponse à la question qui vient de naître dans votre
esprit maintenant est la suivante : j’avais
proposé mes services bénévolement au ministère concerné, j’étais invité au comité
de prévention des accidents, j’avais également donné les solutions tout en expliquant
et détaillant, où résidait exactement le mal, quelles étaient les erreurs qui
ont été commises et comment doit-on procéder. Il semblerait malheureusement qu’on
voulait continuer à jouer le même jeu et à faire semblant d’arroser des fleurs
dans le désert.
Pourtant en qualité de personne ayant exercé la fonction de pilote
et d’officier de sécurité aérienne pendant de longue années, en tant que spécialiste
en résolution de problèmes et en qualité de formateur en facteur humain, je dis
avec modestie, que j’ai la faculté et la capacité à pouvoir contribuer
efficacement à la diminution du nombre d’accident dans le pays. Le comble, c’est
que la solution ne nécessite aucun investissement financier, c’est juste une
question d’organisation et de bon sens. A bon entendeur !
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