LE
POURQUOI DES CHOSES !
Se poser la question
sur, le pourquoi des faits ou événements observées ou vécus de la
vie, très peu de gens le fassent. La majorité, ne cherchent qu’à savoir comment,
quant, où, qui, par quoi…etc. les choses se sont déroulées ou se sont produites.
Par nature ou plutôt par instinct, les êtres humains veulent toujours montrer aux
autres, qu’ils s’intéressent eux aussi aux divers faits et événements de la vie
tout en aimant jouer le rôle du
connaisseur averti, ou de l’expert chevronné, qui connait tout, sait tout et
donc capable d’expliquer, de conseiller ou de suggérer des solutions aux problèmes
observés. Cette tendance ou croyance est bien observée chez les pays, dont la
qualité de l’enseignement est dégradée.
Parmi tant
de choses qu’on observe ou qu’on vie. On peut citer à titre d’exemple, le
nombre trop élevé d’accidents, il y a tellement de gens corrompus et
malhonnêtes, il existe beaucoup d’écarts, entre les riches et les pauvres, les lois et les règles sont souvent
transgressées et violées, la contradiction entre l’islam et les pratiques que
font les musulmans sont énormes et incompatibles avec le coran …etc. des faits
malheureux et qui sont bien réels.
Tout le
monde en parle et discute, beaucoup d’érudits proposent des solutions ou des
procédures à suivre, mais c’est toujours en vain. Les choses ne cessent donc de
s’aggraver ou de s’empirer, montrant inlassablement l’inefficacité des actions
ou des décisions prises. On continue toujours à tâtonner dans tous les sens,
espérant un jour qu’on trouverait la bonne parade.
Prenons
juste un cas parmi ceux qui sont cités, voyons ce nombre d’accidents de la
circulation qui ne cessent, depuis des décennies, de faire des désastres dans
notre pays, dépassant même ceux d’un conflit armée. Le nombre des associations,
organisations ou comités n’arrête pas de se multiplier. Aussi, diverses
actions, campagnes de sensibilisations et moyens engagés, ont été inutiles. Les
résultats sont restés insignifiant ou sans conséquences palpables. Pourquoi donc ?
Justement, on ne se posait jamais la question sur : le pourquoi des
choses ?
Quant
l’accident arrive ou se produit, la question qui vient généralement à l’esprit
des constateurs, c’est comment elle s’est produite ? On cherche directement la ou les personnes
fautives qui sont derrières le malheur. On va certes trouver, un « non
respect » de quelque choses (priorité, vitesse, stop…). Il y a donc
« faute » commise par au moins une personne. Mais la
question qui doit être normalement posée par la suite, c’est « pourquoi »
le concerné n’a pas respecté le code ?
L’étude du « facteur
humain » a démontré, qu’un accident n’est jamais dû à un seul
fait, ou facteur isolé. Il faudrait en réalité, l’enchainement de plusieurs
éléments qui peuvent être, soi directs ou indirects, soi visibles ou invisibles,
qui vont tous se réunir en un certain moment, et en un certain endroit, pour
causer l’accident.
« Pourquoi » par exemple il y a eu un «non
respect du feu rouge » ?
Les réponses
peuvent être multiples et variées :
Ça pourrait être
fait intentionnellement, comme d’ailleurs, ça pourrait être fait involontairement
et ceci pour plusieurs causes. Exemples : le support peut être trop bas. Une
lampe rouge faiblement éclairée et aggravée par le couché ou le lever du soleil.
Le feu rouge lui-même, est mal positionné ou caché par un obstacle (arbre ou véhicule
haut). Le conducteur aurait passé quant le feu était au vert, mais à cause d’un
piéton qui traversait n’importe comment, il était obligé de s’arrêter pendant
un bref moment, puis il quant il a continué sa route, le feu derrière lui, est déjà passé au rouge…bref,
il y a énormément de cas qu’on ne peut tous les énumérer.
La faute est
donc à qui ?
Que faudrait-il
faire pour palier à ces erreurs, aux quelles personne ne veut tenir compte ?
Quant on
persiste donc à faire tout endosser sur le dos citoyen, quant on pense que tous
les citoyens qui ont eu des accidents ou accrochages, sont les seuls fautifs,
tandis que les grandes conneries qui causent les accidents graves sont souvent dues
à des signalisations, posées n’importe où, n’importe comment et par n’importe
qui, sans études ou technicités, on continuerait certes à vivre la guerre des
routes !
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