PESSIMISTE ! OU RÉALISTE !
Ceci dépendrait
de la façon avec laquelle chaque personne voit, interprète et analyse les
choses.
Primo : on ne voit jamais les choses de la
même façon, on n’observe pas tous, le même nombre de détails existant, et on ne
leur donne pas la même importance ou signification qu’ils ont. De ce fait, l’intégration
ou pas de certains éléments, agit considérablement lors de la compréhension d’une
situation donnée.
Secundo : la phase d’analyse ou de
raisonnement reste propre pour chaque individu, elle n’est ni identique ni
standard. Car elle peut être différente et particulière chez la même personne, selon
certains paramètres qui sont souvent, instables et difficilement maitrisables.
Tertio : les décisions ou les réactions, sont
fonction de plusieurs variables à la fois différentes et multiples. Elles
dépendent surtout : des personnalités, des savoirs, des comportements, des
âges, des expériences…etc. qui restent spécifiques à chaque personne.
Il se trouve
souvent par nature humaine, que l’on soit toujours à la recherche de l’amélioration,
du progrès et de la perfection. On lutte pour mener une vie personnelle et
professionnelle qui soit heureuse et toujours meilleure dans l’environnement où
on évolue. On est donc constamment tenu, de procéder à des modifications ou des
changements permanents de certains paramètres, qu’on juge parfois inefficaces
ou inappropriés, paraissant être des entraves aux bons fonctionnements et déroulement
des choses. Les interventions peuvent donc viser un ou plusieurs secteurs tel
que : le personnel, le matériel, la stratégie, la procédure…etc. bref, tous ce
qui est susceptibles d’être modifiables et nous permettraient d’atteindre l’excellence,
la rentabilité ou la satisfaction.
Sauf, que très
fréquemment il arrive que les résultats escomptés ne se concrétisent pas, ou plutôt
pas de la façon souhaitée.
Pourquoi ?
Généralement,
le diagnostic ou l’analyse des données, n’est pas aussi simple comme on peut le
croire, il y a souvent des dissimulations et des détails qui soient omis ou
négligés pendant la phase d’observation, c’est ce qui va conduire inévitablement
à se faire une représentation de la situation, qui soit fausse ou erronée. C’est
justement l’idée finale qu’on s’est faite, qui va nous dicter le choix de
solutions ou les actions à entreprendre.
Tout ce
blabla, me mène à l’idée suivante. Il serait donc impossible qu’une personne à
elle seule puisse être un jour, capable d’opérer des changements visant à améliorer
une société ou un pays tout entier, si tous les acteurs ne n’y participent pas.
Un état est un ensemble indéfini de secteurs et de paramètres qui sont toujours
en interactions, et ne cessent jamais de changer et de se modifier d’une façon continue
et permanente. Il est donc clair, bien que l’on observe, qu’il y a de la volonté,
de la clairvoyance, et impressionnante force de caractère chez un leader, le
changement désiré, ne pourrait en aucun cas être obtenu, tant que le reste du
groupe ou de la population demeure inactif ou hors circuits.
La solution qui
soit évidente et surtout inconditionnelle, c’est de réussir à avoir une
participation et une collaboration de tout le monde, mais comment ?
La réponse
est donc, chercher à donner aux gens, une éducation et un enseignement qui
soient surtout qualitatifs et non pas quantitatifs. En effet, le secteur vital
ou plutôt essentiel, n’est autre que la bonne instruction et la formation de
qualité, qui doivent être dispensées dans toutes les écoles et pour tous les
citoyens sans discriminations.
Il suffit de
voir, que les pays qui sont prospères, puissants ou qui dominent le monde, sont
ceux qui ont compris assez tôt que le meilleur et l’unique investissement ne
pourrait se faire que dans le capital humain. La force d’un état, réside dans la
qualité de son système éducatif et des moyens mis en œuvres dans ce secteur
primordial afin de former et de préparer des hommes qui dans le futur, vont assumer
des responsabilités majestueuses et sacrées.
En
conclusion, tant qu’une nation, société ou organisation n’a pas encore adopté
cette philosophie dans sa stratégie, le progrès ne serait juste qu’un rêve
éphémère.
« Le
facteur humain, la science de la performance et de l’excellence »
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