DANS
L’ATTENTE D’UN MIRACLE !
Le peuple marocain semble ne pas vouloir
comprendre, ou refuse de se rendre à l’évidence, que le pays est à la dérive. Les
gens croient que le problème réside dans le changement des partis politiques, des
têtes de responsables, élus, parlementaires …etc. pourrait apporter une
quelconque solution à la crise. Il faudrait se rendre compte que ce qui se
passe, est le résultat d’un travail qui a été programmé et orchestré il y a
bien de décennies. Seulement, les stratèges n’avaient pas prévus de tels dommages
ou catastrophes. Ils croyaient tout bêtement qu’ils allaient juste pouvoir faciliter
et ouvrir les horizons et les portes, à leurs futures progénitures en détruisant
l’enseignement public, chose qu’ils avaient réussi à merveille.
Ils ne s’avaient pas ou n’avaient
pas prévu (comme c’est toujours le cas), qu’ils allaient à la longue, détruire
et anéantir toute une nation. Normalement la bonne stratégie qu’ils auraient pu
adopter, s’ils avaient un peu de cervelle et brin de patriotisme, c’est de
donner à leurs descendances une bonne longueur d’avance et rectifier ensuite le
système éducatif en prétendant une erreur de vision. Malheureusement ça n’a pas
était le cas, ils ont continué à saboter et détruire le secteur le plus
important nécessaire pour le progrès, la stabilité et la survie de toutes
nations.
Le printemps arabe, était venu chambouler
toutes les données et cartes. Il a fallut à ces malins, de donner ou de céder (pour
éviter la catastrophe) provisoirement, les responsabilités et les postes de
commandements et de décisions, à des gens issus de la classe pauvre et moyenne en
attendant le passage de l’orage et que la situation se calme. C’est ainsi qu’on
avait vu donc des ministres, des élus, des parlementaires, des walis …etc. surgir
du néant et dont les noms de familles jusqu’à hier étaient inconnus, prendre
les reines du pays. Il est évident et sans le moindre doute, que ces nouveaux
responsables avaient réussi leurs études et avaient obtenu des diplômes, mais ils
manquaient surtout de tacts, d’adresses, de savoir-faire, d’expériences et
surtout de civismes. La plus part d’entre eux, avaient étudié justement dans le
secteur où il y avait l’absence totale de ces qualités, nécessaires à un décideur.
Moralité, il va falloir restructurer
le secteur de l’enseignement et de l’éducation et le plus tôt possible. Attendre une trentaine d’années si on veut récolter
le fruit. C’est l’unique et obligatoire solution au lieu d’espérer un miracle
qui ne se produira jamais.
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