mardi 11 juillet 2017

JUSTE UN SIMPLE FAIT DIVERS

JUSTE UN SIMPLE FAIT DIVERS
Hier vers 19 h, j’ai vu un monsieur d’un certain âge embarqué dans le Tram et habillé d’une façon plus ou moins correcte. Il portait une chemise à manches longues et un pantalon de tissu. Cependant ce qui avait attiré mon attention, n’était pas son vestimentaire, mais plutôt sa façon de se tenir debout avec une certaine difficulté bien visible. Il donnait l’impression, qu’il souffrait d’une maladie quelconque qui affectait sa mobilité. Un jeune homme, non loin de moi (d’ailleurs des gens comme lui se font de plus en plus rares dans notre société moderne), se leva et l’invita à prendre sa place. Notre sexagénaire le remercia très poliment par des mots, accompagnés aussi de gestes de reconnaissance. Il prit donc place et aussitôt, une odeur de vin ou d’alcool se fit sentir. Il essayât de faire de son mieux, pour contrôler le balancement et les mouvements de son corps, et l’articulation correcte de mots de remerciements et de gratitudes. On dirait qu’il avait l’impression qu’ils n’étaient pas assez suffisants et satisfaisants. Il ne se lassât pas de lancer de temps en temps au jeune bienfaiteur et aux personnes proches de lui, des excuses et des regards expliquant qu’il était désolé et navré du dérangement qu’il leurs a causé.
À la proche de la station de sa destination, il se leva en essayant tant que mal de ne pas attirer encore, plus de regards sur lui, il remercia à nouveau et très poliment le jeune homme et descendit du wagon.
L’histoire n’a en vérité rien d’extraordinaire ou de particulier, sauf qu’elle m’avait donné, sans que je ne sache comment, l’occasion de faire une petite comparaison ou différence entre une personne, qui n’arrive pas à contrôler son corps et à articuler correctement ses mots, mais gardant toujours un fonctionnement et un raisonnement correcte de son cerveau. Alors qu’une grande majorité de personnes, ont des corps qui fonctionnent bien et sachent articuler les mots correctement, mais les fonctionnalités cérébrales et les sens des mots, laissent à désirer. Elles sont malheureusement, loin d’être comparable à celles notre passager soûl.  


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