mercredi 19 juillet 2017

DANS L’ATTENTE D’UN MIRACLE

DANS L’ATTENTE D’UN MIRACLE !

Le peuple marocain semble ne pas vouloir comprendre, ou refuse de se rendre à l’évidence, que le pays est à la dérive. Les gens croient que le problème réside dans le changement des partis politiques, des têtes de responsables, élus, parlementaires …etc. pourrait apporter une quelconque solution à la crise. Il faudrait se rendre compte que ce qui se passe, est le résultat d’un travail qui a été programmé et orchestré il y a bien de décennies. Seulement, les stratèges n’avaient pas prévus de tels dommages ou catastrophes. Ils croyaient tout bêtement qu’ils allaient juste pouvoir faciliter et ouvrir les horizons et les portes, à leurs futures progénitures en détruisant l’enseignement public, chose qu’ils avaient réussi à merveille.
Ils ne s’avaient pas ou n’avaient pas prévu (comme c’est toujours le cas), qu’ils allaient à la longue, détruire et anéantir toute une nation. Normalement la bonne stratégie qu’ils auraient pu adopter, s’ils avaient un peu de cervelle et brin de patriotisme, c’est de donner à leurs descendances une bonne longueur d’avance et rectifier ensuite le système éducatif en prétendant une erreur de vision. Malheureusement ça n’a pas était le cas, ils ont continué à saboter et détruire le secteur le plus important nécessaire pour le progrès, la stabilité et la survie de toutes nations.
Le printemps arabe, était venu chambouler toutes les données et cartes. Il a fallut à ces malins, de donner ou de céder (pour éviter la catastrophe) provisoirement, les responsabilités et les postes de commandements et de décisions, à des gens issus de la classe pauvre et moyenne en attendant le passage de l’orage et que la situation se calme. C’est ainsi qu’on avait vu donc des ministres, des élus, des parlementaires, des walis …etc. surgir du néant et dont les noms de familles jusqu’à hier étaient inconnus, prendre les reines du pays. Il est évident et sans le moindre doute, que ces nouveaux responsables avaient réussi leurs études et avaient obtenu des diplômes, mais ils manquaient surtout de tacts, d’adresses, de savoir-faire, d’expériences et surtout de civismes. La plus part d’entre eux, avaient étudié justement dans le secteur où il y avait l’absence totale de ces qualités, nécessaires à un décideur.

Moralité, il va falloir restructurer le secteur de l’enseignement et de l’éducation et le plus tôt possible.  Attendre une trentaine d’années si on veut récolter le fruit. C’est l’unique et obligatoire solution au lieu d’espérer un miracle qui ne se produira jamais.        

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